Savez-vous que votre psychologie peut réellement faire mal à votre corps et que des stratégies d’amélioration existent ?
Quand vous devez vous sentir fort pour porter une charge lourde, vous inspirez à plein poumons, spontanément, en bloquant votre respiration. Porter une charge lourde avec cette attitude vous permet de développer plus de force.
C’est un mécanisme réflexe qui permet à vos muscles de développer plus de force par blocage du diaphragme sur les viscères.
Quand vous relâchez l’objet, tout rentre dans l’ordre.
Sauf si vous souffrez déjà d’une hyper pression abdominale. Dans ce cas, cet effort supplémentaire d’appui du diaphragme peut déclencher une lésion dans votre colonne vertébrale et au niveau de votre sacro-iliaque. L’excédent de pression déborde les capacités du corps à compenser et cette pression excédentaire génère une lésion qui déclenche une forte douleur qui dure dans le temps même si vous n’avez porté l’objet que quelques secondes.
C’est l’histoire du lumbago du déménageur du dimanche.
Lorsque vous avez besoin de fournir un surcroit de travail au bureau ou de gérer les ennuis que vous avez dans votre vie privée, que votre mental est en permanence en train de ruminer sur des choses négatives ou que vous êtes fatigueé mais qu’il faut quand même avancer, vous avez aussi besoin de vous sentir fort. Inconsciemment, votre diaphragme va prendre la même position en blocage inspiratoire. Il va se crisper.
C’est ce qui donne l’expression populaire que l’on applique aux gens stressés: « ils ont la tête dans le guidon ».
Parce que le stressé est facilement reconnaissable avec sa tête en avant, ses épaules remontées, son thorax en tension, prêt à démarrer et toujours sur le qui-vive.
En revanche, quand vous avez besoin de vous faire tout petit, si vous doutez de vous, que vous n’osez pas, que vous avez peur de déranger, que vous avez peur de prendre votre place, de vous affirmer, le diaphragme va au contraire chercher à se faire aérien.
L’inspiration sera courte et jamais à plein poumon. Cela va inconsciemment créer un blocage diaphragmatique expiratoire.
En fonction des blocages émotionnels et de la vie de chacun, il est fréquent de retrouver des personnes ayant des blocages en inspiration et en expiration. Leur course diaphragmatique est trés courte. Leur capacité respiratoire est faible. Les poumons ne sont pas assez ventilés, ce qui peut faciliter l’apparition d’infections et de pathologies pulmonaires.
Toute personne stressée et émotionnellement sous contrainte devrait pouvoir bénéficier d’un travail de libération de sa suspension hydro-pneumatique interne et d’un accompagnement lui permettant de prendre en charge par elle-même ses émotions plutôt qu’elle soit obligée de laisser son corps les gérer. Cela fait partie des stratégies anti-âge que Corporéam propose car les crispations du diaphragme ont également des répercussions sur la digestion, la posture, la circulation veineuse et lymphatique, la vitalité et le sentiment d’avoir pris 10 ans en 6 mois.
C’est pour tout cela que le psychologique peut réellement faire mal au corps. Et réciproquement, un corps équilibré et entraîné peut réellement faire du bien au psychologique.
