Tout a commencé quand un jour, mon dos m’a fait souffrir. Ce genre de douleur lancinante que rien ne peut calmer bien longtemps.
Je n’étais pas handicapée par cette douleur au point de ne plus pouvoir bouger. Mais tout me pesait. Faire tomber un objet par terre et devoir le ramasser me semblait penible. Fini la spontanéité du geste et l’insouciance du mouvement.
Et puis cette fatigue persistante... en rentrant le soir je n’étais plus capable d’autre chose que de m’allonger sur le canapé. Dormir 30 minutes me permettait de préparer un dîner rapide pour pouvoir vite me précipiter de nouveau sur mon canapé et passer la soirée à voir défiler devant mes yeux toutes les bêtises possibles diffusées à la télé. Je devenais bonne à rien et ce sentiment de sombrer dans la fainéantise allant contre mes valeurs, je commençais doucement mais sûrement à me détester.
Chaque jour supplémentaire m’apportait le sentiment de vieillir vite, de m’enraidir inexorablement malgré le stretching et la respiration anti-stress que je pratiquais assidûment.
Même monter l’escalier pour rentrer chez moi devenait un défi. Je peux vous assurer que si j’avais oublié quelque chose dans ma voiture cela restait là jusqu’au lendemain. Aucun aller-retour supplémentaire dans les escaliers ne pouvait s’envisager. J’avais 45 ans...
Professionnelle de santé, j’avais à ma disposition de nombreuses opportunités de traitement mais je n’acceptais pas l’idée qui m’était renvoyée. « C’est l’âge ! Il faudra bien vous y faire et diminuer votre rythme d’activité ».
Et devenir esclave de la chimie pour pouvoir avancer dans ma vie ne rentrait pas dans mes principes de vie.
Alors j’ai fait ce qui est paraît il une mode! J’ai cessé de consommer du gluten et du lactose.
Je pense sincèrement que ceux qui disent que c’est une mode n’ont jamais essayé ce type d’alimentation. C’est en effet une mode extrêmement contraignante qui fait également beaucoup de mal à votre vie sociale.
Bref, j’avais mal. J’étais motivée. J’ai tenu bon.
8 semaines! En 8 semaines j’ai retrouvé beaucoup d’énergie. Progressivement. Mes douleurs étaient bien moins gênantes. Bingo! J’allais mieux. Et fini cette sensation de doubler de volume après les repas.
Alors j’ai cherché plus loin. Je ne suis ni cœliaque, ni allergique. En creusant un peu plus, on a trouvé une dysbiose (perméabilité intestinale) ayant pour origine une levure et des bactéries. Le gluten aggrave cette perméabilité et l’inflammation.
Finalement j’ai appris beaucoup sur moi et sur le fonctionnement de mon corps et je possède les outils nécessaires pour garder un très haut niveau de vitalité et protéger ma santé pour l’avenir.
Une stratégie alimentaire optimisée et personnalisée est une ressource indispensable pour une bonne santé !